Faire les mêmes choses au quotidien, ne pas trop s’éloigner de ses habitudes, tout ceci sonne comme de la routine. On a souvent peur de s’enfermer dans cette dernière, de banaliser nos quotidiens et de tomber dans l’ennui. Routines mécaniques ou réfléchies, elles sont bien là.

Conseil en recherche d' emploi et projet professionnel : éviter les routines.

De la routine à plusieurs niveaux

Dans nos vies personnelles et professionnelles, la routine est présente. Il y a toujours ces choses que l’on fait de manière répétitive et maîtrisé (à terme). Elles doivent être en phase avec nos croyances, nos personnalités et nos capacités, la question de la spécificité est importante à verrouiller.

Un sportif entraîné dispose aussi de routines sur le plan nutritionnel, des entraînements physiques, de la préparation mentale, etc…

Il y a un côté positif dans les routines car via la répétition (de bonnes routines) nous arrivons à progresser, à atteindre des résultats supérieurs dans la plupart des cas.

Une entreprise-même a ses routines qui servent de points de repère et qui caractérisent une partie de sa culture. Diateino (http://www.diateino.com/), société que j’apprécie très particulièrement, a l’habitude d’envoyer un sincère message de remerciement à la main et pour chaque livre commandé !

Dans le processus d’éducation, les parents nous amènent vers certaines habitudes car selon eux, elles nous permettront d’être en sécurité et de nous épanouir.

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Conseil carrière : Et pour la recherche d’emploi et le développement de carrières ?

Dans le cadre d’une recherche d’emploi, du développement de projets professionnels et de carrières, de nombreuses routines existent également. Il s’agit donc d’activités (plus ou moins longues, plus ou moins complexes) que l’on répète quotidiennement, hebdomadairement ou encore mensuellement.

Si l’on décortique l’ensemble de vos routines et que l’on essaie de les joindre à certains de vos objectifs spécifiques, que trouve-t-on ?

Et si vous instauriez une nouvelle routine ? Par exemple, celle de participer à deux évènements réseau par mois, correspondant à votre spécialité, et de ne passer plus de 2 heures par jour sur son ordinateur.

Après plusieurs interactions, vous allez vous adapter et sûrement passer de la découverte à la maîtrise, tout ceci en itérant de manière continue.

Pour adopter cette nouvelle habitude de manière efficiente et sur le long terme, il va falloir croire en celle-ci. Croire aux avantages et se focaliser sur les retours à long terme.

Prendre le temps de parcourir sa veille chaque matin pendant 30 minutes, en voici un autre exemple de routine. Constituer sa to-do list avant d’attaquer la journée. Rencontrer 3 contacts professionnels par semaine. Définir les petites victoires et systématiquement les célèbrer. Réserver un budget mensuel pour pouvoir se rendre mobile et rencontrer des contacts dans d’autres villes. Planifier et prendre les entretiens informels comme des bonds en avant. Prendre l’habitude de sortir de sa zone de confort, avec la planification régulière d’une initiative décalée par mois. Pitcher son projet professionnel (https://canden.fr/2011/06/21/pitchez-votre-projet-professionnel-du-21-juin-au-24-juin-avec-id-carrieres/) à certains contacts.

Il existe plusieurs habitudes potentiellement gagnantes; reste à s’assurer de la qualité de l’exécution, du comment après avoir validé le quoi et le pourquoi.

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Croyances, habitudes et comportement spécifiques

Dans ce contexte-ci, il y a donc un lien direct avec les comportements. Selon les croyances et les contraintes, chacun agira d’une certaine manière. Il y a même des habitudes qui peuvent vous amener au clash avec une personne ou au simple questionnement, ce qui renforce encore plus l’impact comportemental.

Certaines différences, et selon les capacités initiales, peuvent être explicatives de différences de performance.

Ainsi, il peut y avoir un net décalage entre une personne qui prend le temps de relancer ses prospects avec qualité (de manière systématique), et celle qui ne fait absolument rien.

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Conseil carrière : Faire certaines choses naturellement

Ce qui est vraiment intéressant avec les routines, c’est que l’on va créer des réflexes et faire les choses de manière naturelle.

Dans mon cas personnel, par exemple, le fait de prendre l’habitude d’acheter 1 à 3 livres d’auteurs internationaux par mois, me permet de m’ouvrir l’esprit et d’en savoir un peu plus sur les micro-tendances.

Ce côté naturel fait que l’on va faire les choses de manière systématique, que l’on va adopter des habitudes gagnantes de manière régulière et ainsi progresser, s’exposer à plus d’opportunités.

Ceci amène à re-penser certaines théories autour de l’acquis et de l’inné. Si l’on maintient notre raisonnement ici, l’accent est bel et bien porté sur les acquis dans la plupart du temps (en fonction de contraintes spécifiques). Au fur et à mesure que l’on avance, et selon les contextes, on va privilégier telle ou telle routine, en créer de nouvelles ou en éliminer certaines.

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Prendre l’habitude d’être l’initiateur d’une idée, d’un mouvement : un autre exemple de routine gagnante

C’est exactement ce que Seth Godin, un des bloggueurs en marketing le plus lus dans le monde. Son dernier livre “Poke The Box” (http://www.diateino.com/livres.php?livre=135) part de cette urgence de ne pas attendre, que l’on soit salarié, indépendant, artiste ou entrepreneur.

Il peut paraître assez risqué de proposer quelque chose de nouveau. En effet, la proposition risque de ne pas plaire et d’avoir un impact certain sur la carrière au sein de l’organisation. La peur de l’échec tétanise et empêche toute forme de prise d’action sur ce point.

Il y a donc aussi, à considérer, les freins à l’adoption de nouvelles routines. Et les premières prises d’action sont là pour renforcer la confiance ou la perdre.

L’état d’esprit optimisant l’adoption est celui du mode Bêta : tout ne fonctionne pas tout de suite, l’objectif n’est pas d’avoir tout du premier coup mais de s’améliorer, d’en apprendre un peu plus à chaque fois.