Disposer d’un projet professionnel cohérent et estimé “réalisable” est un atout. Il permet de concevoir ses supports de recherche et son argumentation (CV, profil sur un réseau social, entretien, etc…).

Cela dit, “cohérent” signifie-t-il qu’il faille strictement rejeter tout autre chemin ? Le fait d’en prendre un autre veut-il dire que l’on perd son focus ?

projet professionnel


Un autre adjectif-clé est à associer au projet professionnel : dynamique. Avoir un projet cohérent et réalisable ne suffit pas, car une fois lancé dans la détection d’opportunités professionnelles, on peut passer à côté d’éléments intéressants qui nous rapprocheraient de l’objectif initial.Ainsi, la recherche active d’opportunités engage une confrontation directe avec le marché et  permet de vérifier la qualité de la projection. On intègre ou non les feedbacks, et on a le choix entre rester centrés sur l’objectif premier ou s’adapter. 

A quel moment sommes-nous dans l’inertie ? Dans la focalisation gagnante ? A quel moment faut-il réévaluer ses objectifs et comment intégrer les différents feedbacks ?

Une des méthodes conservatrice est d’envoyer des candidatures en masse. Selon cette logique, on s’exposerait au maximum d’opportunités d’offres. Le hic dans cette approche est que l’on risque de « griller des cartouches » et de faire des “erreurs” à grande échelle, notamment si le positionnement de départ n’est pas valable ou optimisé.

Essayer avec un plus petit nombre de cibles, tester, analyser les signaux forts ou faibles, intégrer les feedbacks…pour optimiser son projet professionnel, constitue une autre alternative : itérative, agile qui favorise l’ajustement, voire plus… Cela ne veut pas pour autant dire que prendre un poste “en-dessous” de ses aspirations soit une bonne idée.

Se donner le maximum de chances d’aboutir dans sa recherche d’emploi en optimisant son projet professionnel et en le faisant évoluer au fur et à mesure apparait être une tactique gagnante : valoriser les mouvements latéraux et de ne pas cultiver l’inertie.