Le contrat de travail à durée indéterminée intermittent (CDII) est un contrat de travail à durée indéterminée permettant pour un emploi permanent de concilier des périodes travaillées et des périodes non travaillées, engendrées par la nature même de l’activité (tourisme, éducation, spectacle, etc.).
Conditions d’application du contrat de travail à durée indéterminée intermittent
L’entreprise doit relever soit d’une convention collective ou d’un accord collectif étendu(e), soit d’une convention ou d’un accord d’entreprise ou d’établissement permettant le travail intermittent. La convention ou l’accord prévoit les conditions de recours au CDII, ainsi que les emplois permanents qui pouvent être pourvus par ce type de contrat.
Par dérogation, les entreprises adaptées peuvent conclure des CDII en l’absence de conventions ou d’accord, sous réserve que le contrat soit conclu avec un travailleur handicapé relevant de l’obligation d’emploi.
Le contrat de travail à durée indéterminée intermittent
Le CDII est un contrat de travail à durée indéterminée qui doit comporter les mentions suivantes :
- La qualification du salarié.
- Les éléments de rémunération.
A noter que la convention ou l’accord peuvent prévoir des modalités de lissage de la rémunération versée, afin que les salariés puissent percevoir un salaire mensuel régulier, indépendamment du nombre d’heures réellement effectuées.
- La durée annuelle minimale de travail du salarié. Les heures effectuées au-delà de cette durée ne doivent pas dépasser le tiers de la durée fixée par le contrat, sauf accord du salarié.
- Les périodes de travail.
- La répartition des heures de travail à l’intérieur de ces périodes.
A noter que la nature de l’activité de certains secteurs d’activité fixés par décret ne permet pas toujours de définir avec précision le nombre et la répartition des heures de travail. Pour ces secteurs, la convention ou l’accord doit donc prévoir les adaptations nécessaires ainsi que les conditions selon lesquelles le salarié peut refuser les dates et les horaires de travail proposés. Actuellement seul le secteur du « spectacle vivant et enregistré » bénéficie de cette disposition.
Dispositions particulières applicables aux établissements d’enseignement supérieur privés
Les établissements d’enseignement supérieur privés dont l’activité principale conduit à la délivrance de diplômes de niveau bac+5 peuvent conclure des CDII pour des missions d’enseignement, de formation et de recherche.
- Le contrat de travail intermittent doit alors mentionner :
- La qualification du salarié ;
- L’objet du contrat :
- Les éléments de la rémunération ;
- Les périodes durant lesquelles l’employeur peut faire appel au salarié. Celui-ci dispose d’un délais de prévenance de 7 jours et peut refuser les dates et horaires de travail proposés s’ils sont incompatibles avec des obligations familiales impérieuses, le suivi d’un enseignement ou une période d’activité salariée ou non salariée ;
- La durée minimale de travail du salarié. Les heures effectuées au-delà de cette durée ne doivent pas dépasser le tiers de la durée fixée par le contrat, sauf accord du salarié.
Droits du salarié
Sous réserve de dispositions conventionnelles particulières, les salariés en CDII bénéficient des mêmes droits que les salariés travaillant à temps plein.
A noter que les heures non travaillées sont comptabilisées dans le calcul de l’ancienneté du salarié.
Remarque : les salariés en CDII comptent au prorata de leur temps de travail pour le calcul des effectifs de l’entreprise.
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Textes de référence
Articles L. 3123-31 à L. 3123-37 du code du travail.
Article L. 731-18 du code de l’éducation.
Décret n° 2009-498 du 30 avril 2009 relatif au secteur concerné par un régime particulier de contrat de travail intermittent en application de l’article L. 3123-35 du code du travail.
De pire en pire,
Ce CDII va non seulement permettre aux employeurs de licencier plus facilement, mais les employés se trouveront de plus en plus dans des situations de précarité (accès difficiles aux prêts et crédits, accès à la propriété de plus en plus dur, horaires dans la journée à disposition de l’employeur et on en passe, il n’y a qu’à imaginer…).
LA SEULE CHOSE qu’il faut faire en France, c’est de réduire ce que paye l’employeur à l’état quand il embauche une personne (tous les mois, un employeur paye à l’état un peu plus que l’équivalent du salaire de l’employé!!!!!!!!!)
REDUISONS LES CHARGES SALARIALES ET TOUT IRA MIEUX, LES EMPLOYEURS POURRONT SE PERMETTRE D’EMBAUCHER.
En fait, en France on préfère FONCER DANS LE MUR, plutôt que d’utiliser les bonnes méthodes pour fonctionner comme il faut.