Parmi les histoires sportives les plus marquantes en 2011, il y avait celle de Fauja Singh le plus vieux coureur de marathon au monde, il est âgé de 100 ans. Pour atteindre ce niveau, tout de même impressionnant, tout ne se fait pas en un claquement de doigts.
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Le 1er Janvier marque le début d’une nouvelle marche et nous rappelle l’inexorable fuite du temps.
Le jeu des résolutions fait partie de notre culture, celle de la prise en considération de nouveaux élans, pour s’améliorer et avancer.
Derrière la “mécanique” de la fixation de résolutions, on y associe très souvent un désir de changement, avec une liste plus ou moins allongée d’objectifs.
Peu importe les résolutions listées, combien de personnes les réaliseront à 100% ? Ce que l’on observe dans la plupart du temps :
– un très faible nombre de personnes couvrant leurs résolutions à 100%
– une liste trop longue de résolutions
– des résolutions sur-dimensionnées par rapport aux moyens des personnes
– des résolutions trop floues, pas assez précises
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Nous vous proposons de lier ce jeu des résolutions à l’enthousiasme pragmatique.
Tout d’abord, le terme “résolution” semble malheureusement trop approximatif et trop négatif. Une “résolution” intervient après la formulation et l’analyse profonde d’un problème, et la mise en exécution de solutions viables.
L’idée serait ainsi de se détacher de cette vue problématique et de la connotation négative.
L’imperfection est humaine, elle fait partie des règles de jeu, et les différentes phases d’ajustement constituent des moyens pour optimiser sa performance personnelle (soit selon des contraintes propres à chacun).
A ce moment-là, par quoi pourrait-on remplacer le terme de résolution ? Par celui d’habitude, et plus précisément celui de “routine vertueuses” (le comment); cette dernière étant reliée à un objectif précis (le quoi).
Cela nous place dans une perspective long-termiste, de la répétition de mêmes gestes (gagnants et évolutifs), d’accumulation de petites victoires et de rapprochement progressif vers le but fixé au départ.
Certaines routines vertueuses sont très claires à identifier et d’autres beaucoup moins. Et justement, dans la recherche des routines vertueuses, il y a la simple expérimentation qui amène à la découverte de quelques unes d’entre elles (approche par la sérendipité) et il y a aussi les réflexions diverses, la “croyance” (le pourquoi) qui privilégie certaines “manières de faire” plutôt que d’autres (approche par la cause).
5 petits exercices…
1 – Réduisez votre liste d’objectifs au maximum (3 axes majeurs par exemple), pour optimiser l’impact des actions et éviter les demi-mesures
2 – Pensez en termes d’accumulation de petites victoires et de durée
3 – Déterminez “quelques” habitudes (si possible graduelles en complexité) qui constitueront ou non des routines vertueuses
4 – Valorisez vos actions et tenez un cahier des réalisations (bloc-notes classique, moleskine, smartphone, etc…) pour garder des traces de ce qui a marché (et dans quelles conditions précises)
5 – Partagez et échangez avec d’autres personnes ayant des objectifs proches, en face-à-face ou à distance.
12 mois pour accumuler des grandes et des petites victoires personnelles et les partager…